Créations précédentes

Depuis le milieu des années 80, et jusqu’en 2001, Daniel Brothier mène de concert une activité de musicien et de soliste dans des groupes, et de compositeur et musicien pour le théâtre et pour des performances. Il assume aujourd’hui pleinement cette double appartenance au monde du spectacle.

 

Ces multiples activités artistiques lui ont permis de s’affirmer à la fois sur des scènes et des festivals renommés de théâtres, mais aussi dans des Festivals de Musique, des salles de concerts et des galeries de peinture en Europe.

 

 

Daniel joue deux fois par an dans des clubs de Berlin, il s’est produit deux fois au festival In d’Avignon, il a aussi joué au Festival International de Jazz d’Orléans, et son chemin à croisé celui du bassiste Jaco PASTORIUS ou encore celui du groupe The EX, lors de concerts et de premières parties.

 

En tant que musicien, et pour reprendre l’excellente idée du pianiste et compositeur Rémi GOUTIN, un musicien de jazz français et blanc n’est pas sans épouser une posture de nomade.

Ce qui se comprend à la fois dans le sens ou ce musicien doit énormément bouger s’il veut se produire en concert, mais aussi parce qu’en tant qu’artiste européen et français, l’apport de la culture du jazz s’apparente aussi à une aventure nomade vers une culture étrangère.

 

Cependant, même si un saxophoniste va normalement au cours de sa vie s’intéresser à la musique de John COLTRANE et d’Ornette COLEMAN, un musicien et compositeur peut aisément puiser dans le creuset de la culture musicale classique occidentale sans forcément s’intéresser aux compositions de Duke ELLINGTON, de Miles DAVIS, du groupe WEATHER REPORT, de Fred FRITH, ou encore aux musiques électroniques d’APHEX TWIN et d’AMON TOBIN.

 

L’intersubjectivité* des cultures fait qu’à tout moment, les disciplines et les médiums artistiques se nourrissent les uns les autres, en s’appuyant à la fois sur l’expérience de la scène, le temps de travail et de répétition, l’improvisation et le hasard, le livre et les partitions.

Ceci permet à un musicien et compositeur d’aujourd’hui de ne pas pouvoir ignorer les corrélations artistiques multiples, relevant d’une coexistence sans bornes ni frontières, dans le monde de l’art et de la musique.

 

*Max WEBER et Michel STEINER